lundi 30 mars 2015

Wiplash - Damien Chazelle

Hoy!

Je me met à faire le pirate maintenant ...

Aujourd'hui je vais vous parler de Wiplash que j'ai été voir au cinéma il y a un peu de temps. Et purée quelle claque! Un bonheur pure et dur! De l'émotion en barre!

Voici le synopsis made in Allociné:

Andrew (Miles Teller) , 19 ans, rêve de devenir l’un des meilleurs batteurs de jazz de sa génération. Mais la concurrence est rude au conservatoire de Manhattan où il s’entraîne avec acharnement. Il a pour objectif d’intégrer le fleuron des orchestres dirigé par Terence Fletcher ( J.K. Simmons) , professeur féroce et intraitable. Lorsque celui-ci le repère enfin, Andrew se lance, sous sa direction, dans la quête de l’excellence..

Et c'est du grand art! J'ai été scotché à mon siège, pas moyen de me lever à la fin (enfin si, mon voisin a tenté de me draguer merdiquement donc je suis partie rapidement en fait) et des étoiles plein les mirettes! 

J'ai adoré la puissance du jeu des acteurs. On ressent la tension au fond de nous même tout du long et on en tremble de bonheur. J'ai vécut tout ça à fond et j'ai eu envie de revoir ce magnifique final encore mille fois et être sure de ne pas en perdre une nano seconde.

La BO du film est délicieusement enivrante et nous transporte physiquement avec elle. Et le regard de chiot de l'acteur principal me l'a rendu sympathique très vite. Un peu trop pathétique et revanchard et c'est ces défauts qui nous l'attachent. 

Je suis sortie autant heureuse que maussade. Heureuse car c'était un pur moment intense mais aussi maussade car comme toujours devant ce genre d'histoire je me suis sentie toute petite. Moi aussi je devrais ne pas m'arrêter et foncer comme une folle vers mon but. Moi aussi je voudrais avoir ce feu sacré au fond de moi. Moi aussi je rêve de sentir l'adrénaline d'enfin prouver ce que je vaut bordel de bouse. Et puis non. J'étais là, devant le cinéma, toute seule, sans prétention aucunes et avec la sensation de ne pas en faire assez. C'est fou comme ça fait peur parfois les films. Ca te confronte à toi même. A ce que tu pense de toi, à ce que tu vois en toi et à ce que tu n'atteins pas mais que tu pointe du doigt inlassablement. 



Enfin voilà, comme quoi ce film vaut bien un article élogieux de part le fait qu'il m'ai fait autant cogité.

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